5a. Rise of City-States: Athènes et Sparte
L’Acropole a joué un rôle essentiel dans la vie athénienne. Cette colline abritait non seulement le célèbre Parthénon, mais comprenait également des temples, des théâtres et d’autres bâtiments publics qui ont amélioré la culture athénienne.
La géographie joue un rôle essentiel dans la formation des civilisations, et cela est particulièrement vrai de la Grèce antique .
La péninsule grecque a deux caractéristiques géographiques distinctes qui ont influencé le développement de la société grecque. Premièrement, la Grèce a un accès facile à l’eau. La terre contient d’innombrables îles dispersées, des ports profonds et un réseau de petites rivières. Cet accès facile à l’eau signifiait que le peuple grec pouvait naturellement devenir des explorateurs et des commerçants.
Deuxièmement, le terrain montagneux de la Grèce a conduit au développement de la polis (cité-état), commençant environ 750 avant notre ère. Les montagnes ont rendu très difficile pour les gens de voyager ou de communiquer. Par conséquent, chaque polis s’est développée indépendamment et, souvent, très différemment l’une de l’autre. Finalement, la polis est devenue la structure par laquelle les gens se sont organisés. Athènes et Sparte sont deux bons exemples de ville – des états qui contrastaient fortement les uns avec les autres.
Athènes: le groupe de réflexion
La vie n’était pas facile pour les femmes athéniennes. Elles ne jouissaient pas des mêmes droits ou privilèges que les hommes, étant presque aussi basses que les esclaves dans le système social.
La cité-état d’Athènes était le berceau de beaucoup d’idées importantes. Les Athéniens anciens étaient un peuple réfléchi qui aimait l’étude systématique de sujets tels que la science, p hilosophie et histoire, pour n’en nommer que quelques-uns.
Les Athéniens ont mis l’accent sur les arts, l’architecture et la littérature. Les Athéniens ont construit des milliers de temples et de statues qui incarnaient leur compréhension de la beauté. Aujourd’hui, le terme «classique» est utilisé pour décrire leur style d’art et d’architecture durable.
Les Athéniens jouissaient également d’une forme de gouvernement démocratique dans laquelle une partie du peuple partageait le pouvoir.
Sparte: puissance militaire
La vie à Sparte était très différente de la vie à Athènes. Située dans la partie sud de la Grèce sur la péninsule du Péloponnèse, la cité-état de Sparte a développé une société militariste dirigée par deux rois et une oligarchie, ou petit groupe qui exerçait un contrôle politique.
Ares, le dieu grec de la guerre, était un patron particulièrement approprié pour Sparte, qui était connue pour être une société plutôt guerrière. Quand ils ne combattaient pas une autre cité-état, les Spartiates perfectionnaient leurs compétences militaires en vue de la prochaine bataille.
Au début de leur histoire, une violente et sanglante révolte d’esclaves a amené les Spartiates à changer leur société. Un Spartiate, Lycurgus, rédigea un ensemble de lois sévères qui exigeaient un dévouement total de la part de son peuple à l’État. L’objectif des lois était de former les citoyens à devenir des soldats endurcis afin qu’ils puissent combattre des ennemis potentiels ou des révoltes d’esclaves. Le résultat a été un style de vie rigide comme on ne le voyait pas en Grèce à l’époque. Le dévouement des Spartiates à développer un état militaire laissait peu de temps pour les arts ou la littérature.
Un bébé spartiate devait être robuste et en bonne santé. Pour tester la force d’un bébé, les parents laissaient leur enfant sur une montagne pendant la nuit pour voir s’il pouvait survivre seul jusqu’au lendemain matin. À l’âge de sept ans, les garçons spartiates ont été enlevés à leur famille et ont suivi un entraînement militaire rigoureux. Ils portaient uniformes à tout moment, mangeaient de petits repas composés d’aliments fades, faisaient de l’exercice pieds nus pour endurcir leurs pieds et étaient sévèrement punis pour comportement désobéissant. Les garçons vivaient loin de leur famille dans des casernes jusqu’à l’âge de 30 ans, même après leur mariage. On attendait des hommes être prêtes à servir dans l’armée jusqu’à l’âge de 60 ans.
Les femmes aussi devaient être loyales et dévouées à l’État. Comme les hommes, les femmes suivaient un programme d’exercice strict et contribuaient activement à Société spartiate. Bien qu’elles ne soient pas autorisées à voter, les femmes spartiates avaient généralement plus de droits et d’indépendance que les femmes des autres cités-États grecques.
Gagner en perdant
Les différences entre Athènes et Sparte a finalement conduit à la guerre entre les tw o cités-états. Connue sous le nom de guerre du Péloponnèse (431-404 avant notre ère), Sparte et Athènes ont rassemblé des alliés et se sont battus pendant des décennies, car aucune cité-État n’était assez forte pour conquérir les autres.
L’ensemble de Hellas portait autrefois des armes, leurs habitations n’étant pas protégées et leurs communications entre elles dangereuses; en effet, porter des armes faisait autant partie de la vie quotidienne avec eux qu’avec les barbares. Et le fait que les habitants de ces parties de Hellas vivent toujours à l’ancienne indique une époque où le même mode de vie était autrefois également commun à tous. Les Athéniens furent les premiers à abandonner leurs armes et à adopter un mode de vie plus facile et plus luxueux; en effet, ce n’est que récemment que leurs riches vieillards ont abandonné le luxe de porter des sous-vêtements de lin, et d’attacher un nœud de leurs cheveux avec une cravate de sauterelles dorées, une mode qui s’est étendue à leur famille ionienne, et a longtemps prévalu parmi les anciens hommes là-bas.Thuycidides, La guerre du Péloponnèse, (traduction de 1910 par Richard Crawley) |
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Avec la guerre sont venus la famine, la peste, la mort et le malheur. Mais la guerre ne peut pas tuer les idées. Malgré la reddition militaire éventuelle d’Athènes, la pensée athénienne se répandit dans toute la région. Après des revers temporaires, ces notions ne sont devenues plus largement acceptées et développées qu’au fil des siècles.