ÉVALUATION DE LA FONCTION MOTEUR
EDUBRIEFS en CCTC
Évaluation de la fonction motrice
Comment est la fonction motrice contrôlé?
Le mouvement volontaire nécessite la transmission d’un message de la bande motrice du cortex cérébral (motoneurone supérieur) au muscle approprié du côté opposé du corps. Ainsi, une lésion du cortex cérébral entraîne une diminution de la fonction musculaire contralatérale (du côté du corps opposé à la lésion cérébrale). Alors que la capacité de dire au muscle de bouger est une fonction du cortex cérébral, la capacité de rendre le mouvement fluide et coordonné nécessite le cervelet. Des mouvements tremblants ou non coordonnés peuvent être le résultat d’un dysfonctionnement cérébelleux. Le cervelet contrôle la fluidité du mouvement du même côté (le message pour déplacer la jambe gauche vient du cortex cérébral droit, mais est coordonné et rendu lisse par l’hémisphère gauche du cervelet).
Comment est le moteur fonction « notée »?
Si la fonction motrice est intacte, les muscles peuvent être déplacés vers la commande. Le mouvement et la force symétriques sont l’un des résultats les plus importants de l’évaluation. Une fonction motrice réduite peut survenir à la suite d’une lésion du cortex cérébral, de la voie motrice, du nerf périphérique ou du muscle. Bien qu’il faille un certain niveau de fonction pour déplacer un muscle à commander, une augmentation de l’innervation et de la force musculaire est nécessaire pour surmonter la gravité. Une force encore plus grande est nécessaire pour surmonter la résistance d’un examinateur. L’évaluation de la fonction motrice peut être notée chez les patients capables d’obéir aux commandes comme suit (à droite par rapport à gauche):
5 = force normale (force normale, capable de maintenir la contraction musculaire contre la résistance de l’examinateur)
4 = faiblesse légère (faible ou brièvement capable de surmonter la résistance de l’examinateur)
3 = capable de soutenir le membre contre la résistance mais incapable de surmonter la résistance de l’examinateur
2 = peut déplacer le membre, mais incapable de soulever contre la gravité
1 = scintillement mais pas de mouvement
0 = pas de mouvement
Quel est un moyen rapide d’évaluer la fonction motrice chez un patient conscient?
Bien qu’une évaluation intensive puisse être effectuée pour chaque groupe musculaire, une méthode rapide pour identifier la faiblesse motrice est l’évaluation de la dérive des membres.
Force des membres supérieurs
Personne consciente
Demandez au patient de tenir les bras horizontalement, paumes vers le haut, les yeux fermés. S’il y a une faiblesse des membres supérieurs, le côté affecté «dérivera» ou se pronate dans les 30 secondes.
Force des membres inférieurs
Individu conscient
Le patient étant couché sur le dos , pliez les genoux à 30 degrés. S’il y a une faiblesse dans les membres inférieurs, la jambe affectée dérivera vers le bas dans les 30 secondes.
Avec le patient en décubitus dorsal, fléchissez les deux genoux et soutenez-le sous l’un des bras de l’examinateur. Laissez un talon reposer sur le lit. Étendez l’autre jambe au niveau du genou et laissez-la tomber doucement sur le lit. Comparez la vitesse de chute pour les deux jambes.
Quel est le moyen rapide d’évaluer la fonction motrice d’un patient inconscient?
Force du membre supérieur
Personne inconsciente
Soulevez les bras du patient ensemble. Tout en protégeant le membres de la blessure, relâchez les deux bras ensemble. Un bras paralysé tombera plus rapidement.
Force des membres inférieurs
Personne inconsciente
Placez le patient en décubitus dorsal. Fléchissez les genoux avec les deux pieds sur le lit. Relâchez les genoux simultanément. Une jambe paralysée tombera en position étendue et la hanche tournera vers l’extérieur. La jambe normale restera fléchie pendant quelques secondes et reprendra progressivement la position précédente. Quelles autres observations peut-on faire pour évaluer la fonction motrice dans un patient inconscient? Observez le patient pendant qu’il effectue des mouvements spontanés. Notez la symétrie du mouvement. Si l’individu ne répond pas à la commande, mais fait des mouvements intentionnels tels que tirer sur des lignes ou des tubes, la réponse est appelée localisation. Il s’agit d’un réponse appropriée qui nécessite es voies motrices fonctionnelles. Si aucun mouvement spontané n’est noté, fournir une stimulation de la douleur centrale. La douleur centrale peut être testée en frottant le sternum, en pressant le tissu dans l’aisselle, en serrant le muscle trapèze à l’angle du cou et de l’épaule ou en appliquant une pression supraorbitaire (à éviter en cas de fractures du visage). Technique d’échange pour éviter les ecchymoses ou les blessures aux tissus. Si une réponse est obtenue à la douleur centrale, une stimulation périphérique n’est pas nécessaire. La douleur périphérique peut produire un réflexe rachidien et n’est donc pas un test efficace de la fonction du motoneurone supérieur. Le sevrage peut être décrit par la présence d’une flexion normale en réponse à la douleur. Tirer sans fléchir le poignet est une façon de différencier la flexion normale d’une flexion anormale. La flexion rigide est considérée comme une flexion anormale. L’extension rigide est appelée extension anormale. L’absence de mouvement ou de tonus est appelée paralysie flacide. Quelles autres évaluations évaluent la fonction motrice?En plus de l’évaluation de la force décrite ci-dessus, les muscles doivent être inspectés et palpés. Inspectez les mouvements asymétriques ou la rotation anormale des membres. Palpatate le muscle pour une diminution (flacide) ou une augmentation (spasticité). Une diminution du tonus peut représenter une lésion précoce du motoneurone supérieur ou du nerf périphérique. Une tonicité accrue est associée à une lésion du motoneurone supérieur.
19 novembre 1999 Mise à jour: 15 janvier 2019
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