Le droit de la mer
Selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), entrée en vigueur en 1994, le plateau continental qui le littoral d’un pays est considéré comme une continuation du territoire terrestre du pays. Les pays côtiers ont des droits exclusifs sur les ressources situées sur le plateau continental, qui est légalement défini comme le fond marin jusqu’à environ 370 km (200 milles marins) du rivage ou du bord extérieur de la marge continentale, selon la plus limite d’environ 650 km (350 milles marins) de la côte ou d’environ 185 km (100 milles marins) au-delà de l’isobathe de 2 500 mètres (8 200 pieds), ou ligne reliant des points égaux de profondeur d’eau. Un pays dont le plateau continental s’étend à plus de 200 milles marins de son rivage dispose de 10 ans à compter de la date à laquelle il a ratifié la CNUDM pour présenter une réclamation sur la partie du plateau qui se trouve au-delà de la limite de 200 milles marins. Au cours de la première décennie du 21e siècle, plusieurs pays avec des côtes arctiques ont fait des revendications concurrentes sur les régions étendues du plateau continental dans l’océan Arctique.