[Prise en charge de la migraine intraitable chez l’adulte]
La prise en charge de la migraine intraitable n’est pas encore standardisée. Le premier point au service des urgences est d’éliminer la maladie céphalalgique non migraineuse sévère, puis de confirmer le diagnostic de migraine. Le deuxième point est de déterminer les facteurs déclenchants responsables de la migraine réfractaire – traitement principalement inadéquat, comme une dose trop faible, un traitement inadéquat par rapport à l’intensité et un traitement retardé. Des exemples de traitements classiques inadéquats sont présentés pour les quatre principales thérapies orales suivantes: un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), des analgésiques, des dérivés de l’ergot et des triptans. Lorsque ces médicaments sont inefficaces, les suivants sont utilisés par injection: propacétamol, aspirine (acétylsalicylate de lysine), AINS injectables et néfopam. Ces produits diffèrent d’un pays à l’autre. Par exemple, les morphinomimétiques, les phénothiazines et les corticostéroïdes sont largement prescrits aux États-Unis, tandis que le métamizole (dipyrone) est préféré dans les pays en développement. Les auteurs décrivent les différents modèles d’administration et les effets indésirables des substances. Enfin, ils décrivent le traitement du statut migraineux. À l’échelle mondiale, les triptans sont sous-utilisés dans les services d’urgence. Cette revue confirme la nécessité d’essais contrôlés des traitements de la migraine dans les services d’urgence afin de développer un consensus thérapeutique international.