Saint-Pierre et Miquelon
Saint-Pierre et Miquelon, officiellement Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon, Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon, archipel à environ 15 miles ( 25 km) au large de la côte sud de l’île de Terre-Neuve, au Canada, une collectivité de France depuis 1985. La superficie des îles principales est de 93 miles carrés (242 km carrés), dont 83 miles carrés (215 km carrés) sont en les Miquelons (Miquelon et Langlade, parfois connus sous le nom de Grand et Petit Miquelon, reliés par l’isthme mince et sablonneux de Langlade). Mais l’île de Saint-Pierre, d’une superficie de seulement 10 miles carrés (26 km2), compte près de 90 pour cent de la population totale et est le centre administratif et commercial.
L’île de Miquelon possède un cap rocheux d’environ 1,6 km de large qui s’étend jusqu’à le nord-est sur environ 6 km. La plaine de Miquelon, au sud du cap, est une zone de tourbières et de marais avec de nombreux petits lacs; la partie sud de l’île est caractérisée par des collines escarpées et dénudées (les Mornes) qui s’élèvent jusqu’au Morne de la Grande Montagne (787 pieds), le point culminant de l’archipel.
L’île de Langlade est un ancienne pénéplaine (surface presque plate produite par l’érosion) drainée par de nombreuses petites rivières, dont la Belle, la plus grande, qui coule vers le nord-ouest. La côte de Langlade est bordée de falaises, sauf au nord, où elle est jointe à Miquelon par l’isthme de Langlade. Saint-Pierre, situé au sud-est de Langlade à travers La Baie, un chenal d’environ 3 milles (5 km) de largeur, comprend une région de collines escarpées au nord-ouest et une plaine rocheuse au sud-est; les deux zones de l’île ont des tourbières et de petits lacs et étangs. La côte de Saint-Pierre est variée, avec des falaises au nord et des caps et pointes irréguliers au sud. L’archipel comprend un certain nombre d’îlots rocheux; le seul qui est habité est Marins (123 acres) au large de la côte est de Saint-Pierre.
Malgré un climat doux et humide, l’archipel est austère en apparence, le couvert forestier des collines, sauf dans certaines parties de Langlade, après avoir été enlevé pour le carburant il y a longtemps. Les températures mensuelles moyennes varient de -10 ° C (14 ° F) en hiver à 20 ° C (68 ° F) en été, et les précipitations annuelles moyennes sont d’environ 59 pouces (1500 mm). Les oiseaux marins sont la faune la plus courante.
L’archipel a d’abord été colonisé par des marins immigrés de l’ouest de la France (principalement des Basques, des Normands et des Bretons) au début du 17ème siècle. Les habitants parlent français et adhèrent aux coutumes et traditions françaises; la majorité de la population est catholique.
L’importance attachée à cette dernière implantation en Amérique du Nord a conduit la France à subventionner les îles, car les maigres ressources locales ne peuvent pas faire vivre la population; environ 70 pour cent des approvisionnements des îles sont importés du Canada ou de France via la Nouvelle-Écosse. La pêche à la morue est encore pratiquement la seule occupation; le poisson congelé et séché, ainsi que la farine de poisson, sont les principales exportations.
Les îles sont présidées par un préfet de nomination française, assisté d’un conseil privé et d’un conseil général élu. Les habitants possèdent la nationalité et le suffrage français. L’enseignement primaire est gratuit et le plus souvent paroissial. Saint-Pierre, la capitale territoriale, est le siège du palais de justice et de la préfecture apostolique.
Le premier explorateur à visiter l’archipel fut un Portugais, José Alvarez Faguendez, qui y débarqua en 1520. Le premier Un établissement de pêche français permanent a été établi en 1604. Les îles ont ensuite été échangées entre les Français et les Britanniques à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’elles soient restituées définitivement à la France en 1816 en vertu du Traité de Paris (1814). Les îles sont devenues un territoire d’outre-mer français en 1946 puis, en 1976, un département d’outre-mer, à égalité présumée avec les départements de la métropole. En mai 1985, les îles ont reçu un nouveau statut avec un nouveau nom, collectivité, car l’ancien arrangement départemental entrait en conflit avec la structure tarifaire de la Communauté européenne (aujourd’hui Union européenne), à laquelle appartient la France.Un différend frontalier de longue date avec Terre-Neuve a été résolu en 1992, accordant à Saint-Pierre-et-Miquelon une zone économique de 3 607 milles marins carrés (6 680 km). Pop. (Est. 2006) 6 125.