Taxe régressive
Taxe régressive, taxe qui impose une charge moindre (par rapport aux ressources) à ceux qui sont plus riches. Son contraire, une taxe progressive, impose un fardeau plus lourd aux riches. Une modification de tout code fiscal qui le rend moins progressif est également appelée régressive. Si la régressivité fait partie d’une taxe proposée, elle peut souvent devenir le centre d’un argument politique contre cette taxe, même si la régressivité est un sous-produit plutôt que l’intention de la taxe. Par conséquent, les principaux exemples de taxes régressives spécifiques sont ceux sur les biens que la société de consommation souhaite décourager, tels que le tabac, l’essence et l’alcool. Celles-ci sont souvent appelées «taxes pour le péché».
La plupart des économistes conviennent que la régressivité ou la progressivité de tout impôt spécifique est d’une importance économique mineure. Ce qui compte, c’est le degré de progressivité du système fiscal dans son ensemble. C’est pourquoi même les économistes qui préconisent un système fiscal global fortement progressif pourraient soutenir une taxe sur l’essence comme moyen de réduire la pollution atmosphérique; si la taxe sur l’essence est un moyen efficace de réduire la pollution atmosphérique, sa modeste contribution à la régressivité globale peut être facilement compensée par des impôts sur les salaires ou sur le revenu plus progressifs.
Cependant, toute régressivité découlant de taxes à la consommation généralisées, comme une taxe générale sur les ventes ou une taxe sur la valeur part de ses revenus totaux grâce à ces taxes. Les taxes à la consommation sont généralement considérées comme régressives parce que des études ont montré que les personnes plus riches dépensent une plus petite proportion de leurs revenus. les taxes à la consommation futures qui seront finalement payées lorsque l’épargne des riches sera finalement consommée.) Pour atténuer cette régressivité perçue, les taxes à la consommation sont souvent prélevées à des taux inférieurs sur les biens perçus comme des produits de première nécessité (comme la nourriture et les vêtements), tandis que des taux plus élevés sont perçus sur les biens perçus comme des produits de luxe (comme les bijoux et les yachts).